Le substrat allemand de la pensée bakhtinienne

Ekaterina Dmitrieva

pp. 135-154

On se propose dans cet article d’explorer à partir de deux cas de figure (Karl Vossler et Leo Spitzer) la manière singulière de Mikhail Bakhtine de s’approprier la pensée d’autrui. Bakhtine fut formé de son propre aveu par l’école néokantienne de Marburg. Il avait parmi ses trois grands interlocuteurs, à qui il dédia chaque fois une étude spéciale François Rabelais (les deux autres étant Goethe et Dostoïevski). Or ce qui comptait toujours pour lui était moins l’appropriation des idées et des concepts venant d’ailleurs que la transformation qu’ils subissaient dans sa propre pensée suscitant des interférences avec d’autres idées et d’autres concepts sans devenir pour autant un palimpseste figé.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.1476

Full citation:

Dmitrieva, E. (2014). Le substrat allemand de la pensée bakhtinienne. Revue germanique internationale 19, pp. 135-154.

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