Aufklärung ou Ausklärung ? La théorie des mondes possibles et sa réception dans l'esthétique du second xviiie siècle

Lars-Thade Ulrichs

pp. 185-193

Le présent article retrace la réception de la théorie leibnizo-wolffienne des mondes possibles dans le second xviiie siècle, dans les Lumières tardives et dans le premier romantisme. Reconnaissant clairement l’impossibilité de représenter distinctement toute la chaîne causale qui constitue un monde possible, les auteurs de la Spätaufklärung comme Wieland ou Wezel commencent à mettre l’accent sur la figure du narrateur et sur la dimension auto-réflexive de la théorie introduite par Wolff ; les premiers romantiques radicalisent cette tendance en introduisant une auto-réflexivité de second ordre. Cette réception montre une continuité importante entre les Lumières et les théories romantiques et idéalistes, qui est rarement reconnue par les idéalistes eux-mêmes.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.159

Full citation:

Ulrichs, L. (2006). Aufklärung ou Ausklärung ? La théorie des mondes possibles et sa réception dans l'esthétique du second xviiie siècle. Revue germanique internationale 4, pp. 185-193.

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