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(1974) Revue philosophique de Louvain 72 (13).
En 1277, les deux grandes Universités de l'époque, Paris et Oxford, frappaient d'interdit plusieurs propositions philosophiques de Thomas d'Aquin. La thèse centrale visée par ces décrets concernait la consubstantialité de l'âme et du corps dans l'homme. L'A. examine cette thèse sous l'angle particulier d'une analyse de la moralité des passions. A l'encontre du courant de pensée augustinien, Saint Thomas soutient, principalement dans le De virtutibus, que les passions sont proprement les sujets des vertus et critique le dualisme de la ratio inferior et superior. Les passions sont vertueuses par la pénétration intime de l'esprit et des sensibilités.
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Full citation:
Chenu, M. (1974). Les passions vertueuses: L'anthropologie de saint Thomas. Revue philosophique de Louvain 72 (13), pp. 11-18.
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